L’utilisation du « big data » pour produire des check-lists utilisées pour déterminer les crimes à investiguer

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Le « big data » est de plus en plus utilisé dans la prédiction et la prévention de crimes, ainsi que pour aider à leurs enquêtes.   Dans un article intitulé “A solvability-based case screening checklist for burglaries in Ireland” publié dans l’édition la plus récente de « European Police Science and Research Bulletin », l’utilisation d’analyse de données dans le domaine de la sécurité publique est abordée d’une manière différente. L’article qui a été écrit par Stephen Shannon et Barry Coonan d’An Garda Síochána, examine comment l’analyse de données peut être exploitées pour déterminer quels crimes ont le plus de chance d’être résolus et donc investigué. Pendant leurs études, ils ont examiné 49 534 cas qui ont été rapportés en 2014 et ils ont développé une check-list. Si cette check-list avait été mise en application, une amélioration de 50% dans le taux de résolution aurait pu être atteinte.

L’étude présente des conclusions intéressantes concernant l’usage potentiel ainsi que les bienfaits de l’analyse de données dans le développement de check-lists pour déterminer quels crimes sont à investiguer. L’étude valide également indirectement les initiatives de l’industrie de la sécurité dans l’amélioration des produits de sécurité telles que la vidéosurveillance et l’analyse vidéo. Cependant, cette étude pose certaines questions concernant l’usages de ces types de check-lists : réduire la confiance de la population envers la police, le risque que la primes d’assurance soit plus élevées pour les gens dont les crimes ne seront pas enquêtés par la police, ainsi que le risque que ces types de crimes soient déplacés ailleurs vers les populations les plus vulnérables.

Vous pouvez lire l’article complet en anglais ici ou le téléchargez ici.