Les Caméras-piéton de police: elles ne sont efficaces que si elles enregistrent vraiment !

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La fusillade cette semaine d’une femme australienne de 40 ans, Justine Damond, par un officier du département de police de Minneapolis a souligné encore une fois les défauts des caméras-piéton (Body Worn Cameras – BWC). Dans une affaire où tout le monde est à la recherche de réponses pour savoir pourquoi une femme en pyjama a été abattu par un policier, des caméras-piéton, délivrées aux deux officiers du véhicule et qui auraient fourni les réponses, n’étaient pas actives.

Vous pouvez lire l’article complet en anglais ici.

Virgin Trains n’a pas enfreint la loi sur la protection des données lorsqu’elle a publié des séquences CCTV de Jeremy Corbyn, mais elle a encore enfreint la loi

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When is a breach not a breach?

(Quand une violation n’est-elle pas une violation?)

L’ICO (le Bureau du Commissaire à l’information du Royaume-Uni) a statué que la compagnie de train « Virgin Trains » n’a pas enfreint la loi sur la protection des données lorsqu’elle a publié des séquences CCTV de Jeremy Corbyn à bord de l’un de ses trains, car il a déterminé que, dans ce cas, elle avait un «intérêt légitime» à le faire. En revanche, la ou elle a enfreint la loi, c’est en ne pixelisant pas les visages de trois passagers capturés dans les images, mais dont la présence n’était pas pertinente. Suivez le lien ci-dessus pour lire l’article complet (en anglais) par Steve Eckersley, Directeur à l’ICO.

Avec la règlementation RGPD prévue pour remplacer les lois nationales sur la protection des données en mai 2018, cette affaire rappelle que toute personne qui exploite des systèmes de vidéosurveillance en Europe, ou même quiconque, où qu’elles se trouvent, qui traite les données pour le compte de clients européens, sera tenue de se conformer à cette règlementation en veillent à ce que la manière dont ils collectent, stockent, traitent et publient des vidéos et des données de surveillance connexes (par exemple, la reconnaissance faciale) respecte RGPD ou bien risquer une amende lourde jusqu’à 4% du chiffre d’affaires global ou 20 millions d’euros.

Plus de 70% des cambriolages en Angleterre et au Pays de Galles ne sont pas résolus

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http://www.bbc.com/news/uk-england-40131277

L’article sur les nouvelles de la BBC montre aujourd’hui que plus de 70% des cambriolages en Angleterre et au Pays de Galles ne sont pas résolus. C’est un taux similaire à celui rapporté récemment par la police nationale irlandaise, An Garda Síochána (Voir mon article précédent sur ce sujet).

Les forces de police sont de plus en plus contraintes de prendre des décisions sur la meilleure façon d’appliquer des ressources limitées et sans un suspect identifié, la plupart choisissent de ne pas enquêter davantage sur les cambriolages. Étant donné que ces types de crimes sont peu susceptibles d’avoir une priorité plus élevée ou plus de ressources d’enquête, la surveillance vidéo et d’autres technologies urbaines sûres devront jouer un rôle de plus en plus important dans la réduction de ce type de criminalité et l’augmentation des taux de détection.

L’utilisation du « big data » pour produire des check-lists utilisées pour déterminer les crimes à investiguer

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Le « big data » est de plus en plus utilisé dans la prédiction et la prévention de crimes, ainsi que pour aider à leurs enquêtes.   Dans un article intitulé “A solvability-based case screening checklist for burglaries in Ireland” publié dans l’édition la plus récente de « European Police Science and Research Bulletin », l’utilisation d’analyse de données dans le domaine de la sécurité publique est abordée d’une manière différente. L’article qui a été écrit par Stephen Shannon et Barry Coonan d’An Garda Síochána, examine comment l’analyse de données peut être exploitées pour déterminer quels crimes ont le plus de chance d’être résolus et donc investigué. Pendant leurs études, ils ont examiné 49 534 cas qui ont été rapportés en 2014 et ils ont développé une check-list. Si cette check-list avait été mise en application, une amélioration de 50% dans le taux de résolution aurait pu être atteinte.

L’étude présente des conclusions intéressantes concernant l’usage potentiel ainsi que les bienfaits de l’analyse de données dans le développement de check-lists pour déterminer quels crimes sont à investiguer. L’étude valide également indirectement les initiatives de l’industrie de la sécurité dans l’amélioration des produits de sécurité telles que la vidéosurveillance et l’analyse vidéo. Cependant, cette étude pose certaines questions concernant l’usages de ces types de check-lists : réduire la confiance de la population envers la police, le risque que la primes d’assurance soit plus élevées pour les gens dont les crimes ne seront pas enquêtés par la police, ainsi que le risque que ces types de crimes soient déplacés ailleurs vers les populations les plus vulnérables.

Vous pouvez lire l’article complet en anglais ici ou le téléchargez ici.